Maths / Sciences 3e

Informatique et programmation – Séquence 2 : Le Bio-analyseur

Vous trouverez ci-dessous la correction de la séquence 2.

N’hésitez pas à revenir vers moi si vous avez des questions.

Le bio-analyseur

Question 1 > Les solutions techniques envisageables

Il convient de préciser certains points pour les besoins 1 et 4 et pour la solution technique f)

 * Besoin 1 : Il faut bien analyser l’expression “depuis n’importe quel emplacement du laboratoire sans rester à côté de l’analyseur” et la mettre en relation avec les solutions proposées :

      o La connexion entre les différents équipements du réseau informatique peut être réalisée par un câble réseau pou par une connexion wifi (liaison sans fil possible aux ondes électromagnétiques) > Câble => l’utilisateur doit rester à côté de l’analyseur  ET  Point d’accès wifi => l’utilisateur peut se déplacer sans rester à côté de l’analyseur

      o L’analyseur doit pouvoir échanger les données avec les autres composants du réseau > Connexion réseau => l’analyseur doit donc avoir une carte réseau

      o L’utilisateur doit pouvoir piloter l’analyseur de n’importe quel lieu du laboratoire > Pilotage à distance :  Distance => ordinateur portable, mobile et léger => tablette     ET      Pilotage => application spécifique à l’équipement utilisé (smartphone ordinateur fixe ou tablette)

* Besoin 4 : Il faut bien analyser l’expression “via Internet” et la mettre en relation avec les solutions proposées :

      o L’utilisateur doit pouvoir envoyer des données aux clients via Internet

Internet => nécessité de connexion du réseau local à Internet (réseau informatique mondial éloigné) => modem – routeur

REMARQUE : La question 2 aidait aussi à répondre correctement avec le schéma du réseau qui montre la connexion entre le routeur et Internet par des pointillés.

SOLUTION TECHNIQUE f) : il faut bien comprendre ici que l’ajout d’un écran tactile sur le bio-analyseur permettra d’améliorer uniquement l’interface homme – machine (interface utilisateur-analyseur : moyen mis en œuvre, pour que l’utilisateur puisse contrôler et communiquer avec l’équipement en restant devant l’analyseur). Cette solution ne répond pas aux besoins exprimés par les utilisateurs et une application spécifique sur une tablette aura une interface adéquate pour piloter l’analyseur

Question 2 > Les flux de données

Les données sont transmises depuis la tablette via des ondes wifi vers le point d’accès qui ensuite les envoient au commutateur, lequel sert ici de “routeur” pour envoyer les informations au bio-analyseur afin que celui-ci réalise l’analyse. Ensuite les données repartent et transitent vers le serveur de fichiers via une nouvelle fois le commutateur. On se limite ici aux traitement de données en interne donc il n’y a aucune liaison vers le modem et internet > cheminement rouge en correction.

L’imprimante en réseau peut permettre à un technicien d’imprimer directement depuis la tablette ou le serveur mais étant connectée via le commutateur cela sous-entend une sécurité (code d’impression par exemple) > cheminement vert par exemple.

Dans le cas des laboratoires “connectés “, le patient reçoit un code d’accès et une adresse ; il se connecte à cette adresse puis accède au Modem-routeur qui l’autorise ensuite grâce à sa clé de sécurité de récupérer son fichier sur le serveur > cheminement orange par exemple.

NOTA : Sur cette question, beaucoup d’entre vous se sont limités à la liaison entre la tablette et le bio-analyseur, vous avez omis le fait qu’il fallait stocker le fichier sur le serveur.


Question 3 > Les solutions pour se protéger

Un logiciel pare-feu doit être utilisé car :

  • Les fichiers sauvegardés sur le serveur sont des preuves dans le cadre d’enquête de la police scientifique. Ils contiennent des informations sur des personnes (ADN) et ce sont donc des données sensibles.
  • Un hacker peut s’introduire dans le système en accédant aux paramètres réseaux du modem-routeur. La plupart des serveurs utilisent le protocole TCP/IP qui offre plusieurs points d’entrée pour des hackers. Ce protocole communique à travers des ports qui peuvent être attaqués par des pirates s’ils ne sont pas protégés.
  • En général le hacker revend les données volées sur le dark web et les acheteurs sont anonymes.

MOTS CLÉS

Logiciel pare feu : système de sécurité réseau qui surveille et contrôle le trafic réseau entrant et sortant sur la base de règles de sécurité prédéterminées. Un pare-feu établit généralement une barrière entre un réseau interne de confiance et un réseau externe non fiable, tel qu’Internet. Il traite les paquets au niveau physique, au niveau IP (couche réseau), jusqu’à la couche transport. C’est un type de logiciel différent de l’antivirus car un logiciel antivirus surveille l’intérieur de l’ordinateur, repère les virus (d’Internet, de clés USB ou de CD-Rom), les place en quarantaine et les détruit quand c’est possible. Toute cette vermine n’arrive pas seulement par Internet.

Hacker : expert qui cherche à violer les défenses et exploiter les faiblesses d’un réseau informatique.

Données sensibles : informations personnelles sur l’origine, les opinions politiques, les convictions religieuses et philosophiques, l’appartenance syndicale, la santé ou la vie sexuelle de quelqu’un.

Protocole TCP/IP (TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol)) : ensemble des règles de communication sur internet basées sur l’adressage IP (adresse permettant d’identifier un ordinateur)

Dark web : contenu qui existe sur les darknets (réseaux superposés qui utilisent Internet mais requièrent des logiciels, des configurations ou des autorisations spécifiques pour accéder).

Question 4 > La programmation

MOTS CLÉS

Programme : suite ordonnée d’instructions écrites dans un langage spécifique permettant de faire plusieurs actions. C’est la traduction informatique d’un algorithme (base de tout programme informatique).

Modélisation : représentation graphique qui explique le fonctionnement d’un objet.

COMPLÉMENTS POUR BIEN RÉPONDRE

Il convient de :

o Connaître les boucles de répétition dans la programmation Scratch (” si … alors … sinon”).

o Faire l’analyse du document 3 et utiliser les informations techniques données dans celui-ci.

extrait du sujet
Solution du programme SCRATCH
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Julien HUGUET

Professeur Principal 3eA - Professeur de Technologie 4e & 3e - AP informatique 5e - Référent décrochage scolaire - Courriel : Julien.Huguet@ac-bordeaux.fr

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